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Présentation

Le musée de minéralogie de Strasbourg est géré et hébergé par l’Ecole et Observatoire des sciences de la Terre. Il est partenaire du Jardin des Sciences de l’Université de Strasbourg.

Le Musée est référencé dans la base de données des collections pédagogiques établie par l’Université Humboldt de Berlin, et auprès du Réseau des Musées et Collections Techniques du Centre National des Arts et Métiers.

Strasbourg « La seconde ville des Sciences », après Paris en 1798 !

Histoire des collections

Nées au XVIIIe siècle, les collections de minéralogie sont installées depuis 1890 dans un bâtiment situé au cœur du campus de l’ancienne Université impériale construite sous Guillaume II.

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La collection de minéralogie

Avec environ 30 000 minéraux d’origine mondiale, la collection de minéralogie fait partie des trois plus grandes collections publiques françaises.
Le Musée est constitué de deux salles : la salle de Classification et la salle de Minéralogie rhénane. La première présente dans les vitrines occupant le centre de la pièce les 9 classes de la classification fondée sur les caractéristiques cristallochimiques des minéraux de H. Strunz. De gros minéraux sont rangés dans des vitrines murales par variété chimique (carbonates, sulfures, halogénures, silicates...), la fluorescence, des aspects de la croissance cristalline et de la structure des minéraux, les pseudomorphoses, les sept systèmes cristallins, la dureté des minéraux.

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La deuxième salle expose la richesse et la variété des gisements minéralogiques des régions du Rhin, depuis ses deux sources en Suisse à son entrée en Westphalie. Aux côtés de ceux du massif vosgien, sont présentés des échantillons issus de vieilles collections du Valais, Uri, Tessin, Grison (Suisse), de la Forêt Noire, du Taunus, du Westerwald, du Palatinat, de l’Odenwald et des volcans de l’Eifel (Allemagne).

La collection de météorites

Les vitrines du couloir présentent des minéraux de la sidérurgie, du volcanisme et de précieux échantillons du XVIIIe siècle de la collection Hermann.

On y voit également des échantillons de la collection ancienne de météorites constituée par E. Cohen et W. Brühns de l’Université Impériale, ainsi que des modèles de météorites (seconde collection européenne).

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La collection des instruments scientifiques

Des générateurs de rayon x, l’un des plus ancien diffracteur à électrons construit en France après 1950, des tubes cathodiques de Crooks, de Coolidge, de Hadding, des appareils à émissions de rayon x créés dans l’ancien Laboratoire de Minéralogie, des instruments anciens de cristallographie (microscopes polarisant et à lumière convergente, des goniomètres de Wollaston, de Groth, théodolite, à réflexion), constituent un remarquable lot d’appareils scientifiques des XIXe et XXe siècles.

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Les collections pédagogiques

Des modèles cristallographiques en verre et carton, bois et fil de fer colorié ainsi que des pastels jadis destinés à l’enseignement occupent plusieurs vitrines. Ils constituent un précieux ensemble de qualité européenne.

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17 février 2014